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Dans son éditorial du Nouvel Obs du 15 mai 2008 « Les deux faces du miracle » (voir ci-dessous une première réaction), M. Jean Daniel souligne la question fondamentale qui bloque les négociations entre Israéliens et Palestiniens depuis 1967 : les colonies de peuplement.
« Aucun des dirigeants israéliens n’a donné la preuve qu’il avait vraiment l’intention de stopper le progrès des constructions à l’intérieur de ces colonies. »
Les dirigeants israéliens ont au contraire démontré que même dans les phases actives et prometteuses des négociations, ils ont continué à soutenir les extensions et les nouvelles implantations, dévoilant ainsi leur refus que ces négociations aboutissent.
Seul un faucon réaliste comme Ariel Sharon pourrait imposer au besoin par la force un arrêt ou un retrait des implantations juives dont certaines, rappelons le, sont illégales même au regard du droit israélien.
Comment cela finira-t-il ? comme le royaume franc de Jérusalem ou comme le nationalisme irlandais ?
Ce qui est sûr, c’est que tant que la paix ne se sera pas installée, le temps joue pour les palestiniens arabes : malgré toutes les défaites subies, dans des guerres traditionnelles ou insurrectionnelles, les arabes sont toujours là. Par contre il suffirait d’une seule victoire d’extrémistes palestiniens pour que les Israéliens juifs disparaissent de la région. Qui peut croire que les circonstances seront toujours aussi favorables aux Israéliens pendant des décennies voire des siècles ?
La sécurité et la pérennité d’Israël ne peut reposer que sur un développement harmonieux des deux peuples, juif et arabe, sans humiliation et sans frustration, qui permettra peut-être un jour d’oublier les haines accumulées.
C’est la seule solution à long terme pour Israël, sinon l’absence de perspectives d’avenir pour le peuple palestinien finira par les entrainer tous, extrémistes, modérés ou partisans de la paix, dans une guerre totale contre les colonisateurs.
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